I – Identité
Nom :Redohil
Prénom : Eindel
Age: 16 ans
Camps :Marchombres
Particularités : A perdu la mémoire.
II - Descriptions :
Description physique : 3 lignes minimumJeune, il est moyennement grand. Ses cheveux châtains clairs tombent jusqu'aux épaules en dansant dans le vent et ses yeux sont bleux comme le ciel d'été. Sa peau blanche est légèrement bronzée. Son visage est encore celui d'un adolescent. De carrure moyenne, il n'est pas impressionnant, pourtant il dégage cette force, celle de la détermination. Il n'est pas beaucoup musclé, et ses poils ne sont pas encore très présent sur ses membres. Il porte une grande cicatrice sur le front, estafilade rouge dansant au-dessus de ses yeux qui ne se décide pas a disparaître. Ses dents ne sont pas magnifiquement blanches.
Description de caractère : 3 lignes minimumIl se découvre chaque jour, car il ne se souvient de rien depuis "l'accident". Il est très curieux et ne sais regarder une femme dans les yeux sans rougir. Il a la passion de l'exploration et se fiche de ce que les autres pensent de lui. Après tout, c'est sa vie! Son seul désir est d'être libre. Il s'énerve toutefois facilement si on le provoque, ce qui lui cause beaucoup d'ennuis. Il ne supporte pas la société des hommes, qui représente pour lui une prison. Et dans une prison, on n'était pas libre. Des souvenirs de son passé hantent ses nuits, mais il ne souvient jamais de rien.
Il entre dans un état d'harmonie et de détachement du monde lorsqu'il entend le hurlement lointain d'un loup, animal qu'il respecte au plus profond de son cœur.
III - Histoire :
Histoire : 7 lignes minimumIl ouvrit les yeux, les referma aussitôt.
Douleur. Affreuse douleur a la tête.
Il se rendormit.
Il se réveilla a nouveau, tenta d'ouvrir les yeux. La douleur était maintenant supportable et la lumière du jour lui fit froncer les sourcils. Il se leva. Hésita.
Qui était-il ?
La question lui aurait paru stupide s'il connaissait son prénom, or ce n'était pas le cas.
Il observa les lieux. Découvrit un spectacle effrayant. Gisant au milieu d'une clairière, une caravane avait été détruite. Les chariots était défoncés, les corps jonchaient le sols.
Il s'approcha.
L'odeur nauséabonde le dégoûtait, mais il s'avança. Des humains et des raïs gisait par terre, témoignant d'une violente bataille. Ne supportant plus cette vison d'horreur, il se détourna et observa le paysage. Au loin, il voyait un village. Peut-être pourrait-il s'y reposer... et soigner cette affreuse blessure qu'il portait sur le front.
Sur la route, il imagina ce qui pouvait s'être passer. Il devait appartenir a cette caravane, et peut-être avait-il été blessé pendant l'attaque. Refusant de croire que parmi les cadavres il y avait peut-être ses parents, il arriva au village, lorsque sa vue se brouilla. L'affreuse douleur revint. Plus terrible encore. Il s'évanouit.
A son réveil, il était dans un lit, et plusieurs personnes s'approchèrent de lui. Un veillard s'assura de sa santé, mais c'était l'homme adossé au mur qui attirait son regard. Lorsque le veillard se retira, l'homme l'observa, et il eut l'impression qu'il lisait en lui comme dans un livre ouvert. Ses yeux gris était froid et n'émettaient pas la moindre émotions. Puis il se détourna et se retira, d'une démarche silencieuse qui dégageait de la puissance et de l'harmonie.
Le lendemain, il sortit malgré les obtempérations de Caïus, le viellard qui s'occupait de lui. Il l'aimait bien mais il ne pouvait rester immobile plus longtemps. Il entreprit d'explorer Balmora, le village modeste qui l'avait recueilli. Ce dernier était cerné d'une muraille en bois qui, selon lui, méritait quelques réparations. Il décida de se renseigner sur une caravane qui serait passée par là et,encore plus important, sur le lieu où il était. Il questionna un barman d'une carrure imposante.
- Tu es le jeune qui s'est évanoui en entrant au village ?
Eindel approuva d'un signe de tête.
- Nous sommes au Nord de Gwendalavir, un peu au Sud-Ouest de la citadelle des Frontaliers.
Très loin des grandes villes de l'Empire.
Le barman était sympathique, il continua donc :
- Est-ce que tu as entendu parler d'une caravane qui serait passé par là ?
- Oui bien sur, il se sont arrêtés ici pour se reposer. J'ai appris le désastre... Saleté de Raïs !
Le barman s'approcha soudainement de lui.
- Mais attends... Je te connais toi ! Oui, tu es venu ici avec tes parents, et le lendemain vous êtes repartis. Mais... Alors... Toutes mes condoléances.
Eindel resta impassible.
- Comment est-ce que je m'appelle ?
- Aucune idée. Désolé p'tit.
- Pourrais tu me suggérer un nom ?
Le visage du barman s'obscurcissa.
- Eindel Redohil. Non, je n'ai pas inventé ce nom, reprit-il devant son regard surpris. Mon frère est décédé il y a peu de temps. Je ne te dirais rien de plus.
Conscient que l'homme ne souhaitait plus parler, il sourit depuis la première fois dans ses souvenirs.
- Merci.
- De rien, p'tit gars.
Le lendemain, il prit la route. Caïus lui avait conseillé de partir pour Al-Far, point de départ de la caravane. Comme le voyage s'annonçait long, il lui avait offert une des juments.
- Plus vite, Lune d'argent... dit-il en talonnant sa monture. Il ne se souvenait pas avoir appris a monter a cheval pourtant il l'avait fait comme si.
Le soir venu, il se trouvait dans une praire entourée de forêts, et il décida de dormir là. Une plainte lointaine se fit entendre. Le hurlement d'un loup. Comme enchanté par de la magie, il se déconnecta de la réalité. Il sentait le loup. Son regard se tourna vers lui. Leurs yeux communiquèrent pendant longtemps. Il était en parfaite harmonie avec la bête noire qui se dressait devant lui. Un sentiment déferla en lui. Il eu l'impression qu'un message lui était envoyé par ce loup. Un sentiment de danger...
Un bruissement attira son ouïe. Le loup disparut.
Quelque chose se tenait a la lisière de la forêt. Des chuchotements peu discrets. Des reflets, certainement de métal, lui était offert par les derniers rayons du soleil.
Puis les buissons se déchirèrent. Cinq hommes, épées tirées, lui fonçait dessus.
Son cœur se mit a battre. Il n'allait pas mourir maintenant, tué par des bandits !
Ils étaient sur lui. Lorsque le premier brandit sa lame au dessus de sa tête pour le tuer, il frappa.
Son poing fermé écrasa les côtes du bandit. Il lâcha son épée dans un râle de douleur. Les quatre autres allaient le tuer, c'était inévitable. Alors qu'il s'attendait a la douleur qui viendrait inévitablement, les bandits s'effondrèrent, la gorge tranchée. Un homme se tenait devant les cadavres ensanglantés. Un homme qu'il reconnut immédiatement. Ses yeux gris se fichèrent dans les siens. Il l'avait donc suivit depuis le village !
Puis il prononça une phrase. D'une voix douce mais ferme. Une phrase qui resterait a jamais gravée dans sa mémoire.
- Connais-tu les Marchombres ?
Autre : Ne se souvient pas de sa jeunesse.
HJ: Ou avez-vous connu le forum? Internet (google)