Présentation de Athyë Til'Adolac

Nom : Til’Adolac
Prénom : Athyë
Age : 16 ans
Camps: Envoleur
Particularités : Ses yeux, qui sont d’un orange pâle déroutant.
Lieu de naissance : Citadelle des frontaliers



Famille :
Les Til’Adolac sont une famille prestigieuse de frontaliers. Ils sont connus pour leur force de caractère, leur courage autant que leur témérité et leurs capacités à jouer de plusieurs fronts, notamment politiques, à la Citadelle. Ils ne brillent pas de leur influence sociale, mais bien du tranchant de leurs sabres affutés et de leur type de combat qui se passe de générations en génération.
Dernière arrivée d’une fratrie de trois, Athyë s’est rapidement imposée comme était le vilain petit canard de la génération. Pourtant, Masia et Arus l’ont traitée comme ses deux aînés. La jeune fille entretenait de très bons rapports avec ses deux parents jusqu’à l’âge de treize ans, où tout s’est gâté.
L’aîné, Eäron, l’a toujours protégée tout en la poussant dans ses derniers retranchements pour développer son caractère et ses réflexes ; tandis que Naraën la traitait systématiquement comme une moins que rien, tentant de l’humilier, la blesser, la rabaisser – par jalousie.

Caractère :
Têtue et piquante.
C’est ainsi qu’on peut principalement définir Athyë. Elle n’a pas spécialement la langue bien pendue, mais cette dernière vibre comme celle d’un serpent, titillant toujours là où ça fait réfléchir – et cela ne plait pas à tout le monde de se faire pointer ses propres incohérences.
Parce que la jeune fille déteste tout ce qui est illogique, inexplicable et incompréhensible. Elle a toujours besoin de ses propres hypothèses, de choses concrètes sur lesquelles s’appuyer pour pouvoir passer à autre chose. Elle peut parfaitement suivre un raisonnement logique, qui s’articule harmonieusement, mais elle mettra toujours le doigt sur le petit grain de sable qui peut faire tout basculer, tout mal-fonctionner. Son besoin de comprendre ou d’émettre des hypothèses rationnelles et compréhensibles sur tout est parfois handicapant, surtout quand elle se retrouve face à des personnes qui sont aussi, voire plus, butées qu’elle.
A côté de cela, Athyë est peut-être un peu trop encline au doute et à l’hésitation. Tergiverser est l’une de ses spécialités, et elle a des difficultés à prendre une décision sans avoir passé en revue les plus et les moins de chaque choix qui s’offre à elle. Choisir sans réfléchir est inconcevable pour elle, elle ressent un besoin presque incontrôlable de tout décortiquer, surtout les nœuds qui peuvent s’inviter dans sa vie.
Elle n’est pas spécialement amicale, mais pas désagréable non plus dans ses relations sociales. Elle aime rire, mais son esprit ne se repose jamais et elle sur-interprète toujours tout ce qui peut se passer autour d’elle et paraître par conséquent froide. Il n’y a pas forcément besoin de temps pour percer ses premières réticences, et au-delà de son premier visage distant et son masque d’assurance se cache une jeune fille peu sûre d’elle et attachante.

Physique :
La première chose que beaucoup de gens remarquent quand ils rencontrent Athyë, ce sont ses yeux. Un regard d’un orange pâle aux reflets presque dorés, parfois auburn, qui pique la curiosité et impressionne tout à la fois. Les iris de la jeune femme sont de véritables fenêtres sur son âme, ses sentiments et ses émotions.
A côté de cela, elle n’a rien d’extraordinaire. Ses cheveux blonds sont coupés dans un carré plongeant sans beaucoup de volume, mais elle n’y accorde que peu d’importance. Par contre, elle aime mettre ses yeux en valeur et leur donner de la profondeur en traçant un trait grossier noir dessus et autour, qui part de son nez et large de cinq centimètres, pour se diluer sur ses tempes. Cela rend son visage un peu plus triangulaire qu’il ne l’est réellement, mais elle aime cet effet.
Pas grande, n’atteignant même pas le mètre soixante, un peu maigrichonne sans être cadavérique, elle donne cette impression d’être délicate au premier abord, jusqu’à ce qu’elle se mette à bouger d’une démarche féline propre aux frontaliers. Ses membres sont fins mais toniques, son ventre plat et ses abdominaux dessinés – c’est bien la seule chose qu’elle entretien consciemment chez elle. Sa peau est claire mais prend assez facilement quelques couleurs au soleil.
Elle s’habille le plus souvent d’un corset de feutrine verte et d’un short en cuir marron, et stocke ses affaires dans des harnais de cuisse en cuir marron également.

Accessoires et Animaux
Deux coups-de-poing avec une petite lame horizontale sur le dessus, qu’elle porte le plus souvent sur les doigts directement. Elle ne les enlève presque jamais.
Un poignard dans sa cuissarde droite.

Une jument rocky mountain de 3 ans.

 



- T’es qu’une fillette, tu te bats comme une fillette, tu pleures comme un bébé, t’es juste trop nulle ! Allez, dégage !
- C’est pas vrai ! la fillette blonde se retenait de pleurer alors que les larmes envahissaient ses yeux.
- Tu voies, tu chouines encore ! Allez, va faire de la couture !
Le garçon de dix ans poussa la fillette à peine plus jeune que lui et cette dernière lâcha un hurlement strident qui l’obligea à se tenir les oreilles pour ne pas avoir les tympans percés. Elle en avait marre de Naraën, il était toujours méchant avec elle, et elle ne savait pas pourquoi. Elle avait envie de trouver leur mère, mais elle savait aussi que ça ne servait à rien : la frontalière tenterait d’être impartiale, et comme elle avait répliqué, cela lui retomberait dessus.

Boudeuse, le menton rentré dans le cou, Athyë regarda son frère partir en courant avec l’épée en bois. C’était son épée à elle ! C’était Eäron qui la lui avait amenée pour qu’elle apprenne à s’en servir un peu, avant ses dix ans, pour pouvoir comprendre ce qu’on attendait d’un entraînement, un vrai.
Mais son autre frère en avant décidé autrement, et la lui avait arraché des doigts alors qu’elle tentait de piquer en avant… Oh, elle la reprendrait son épée !


- Attention à ton genou droit, Athyë ! Fais gaffe à ton regard ! Redresse les épaules !
La jeune fille de treize ans se fendit en avant pour tenter une attaque du bout de la lame mais son grand frère para son coup avec facilité, déviant sa lame avant de lui imprimer une rotation qui la fit la lâcher.
- Raah ! J’y arrive pas ! Le sabre, l’épée, c’est pas fait pour moi !
- Mais si, allez, remets-toi en garde. Tu vas y arriver.
- Non, j’en ai marre, ça suffit. Le ton sec de Athyë acheva de convaincre Eäron qu’il fallait arrêter là, sinon sa petite sœur ne tenterait plus jamais d’avoir une lame de plus de trente centimètres dans les doigts. Il poussa un petit soupir en épongeant quelques gouttes de sueur sur son front de son avant-bras, avant de rengainer son propre sabre.

- Hé, Peluche, si tu veux passer dans le groupe suivant, il faudra que tu réussisses cette botte.
- Je sais. Peut-être qu’il ne vaut mieux pas que j’y aille, dans ce groupe, au fond. C’est un truc de mec de manier des lames aussi longues et lourdes !
Cela fit pouffer le jeune homme de dix-sept ans, tirant un soupir exaspéré à sa jeune sœur.
- T’es vraiment un obsédé, Eä.
- Peut-être bien oui !


Elle avait décidé de s’en aller.
Parce qu’elle ne pourrait jamais honorer son nom, sa famille, sans un vrai sabre dans les doigts, et sans savoir s’en servir. Ses parents ne l’avaient pas retenue, car ils savaient l’un comme l’autre que la jeune fille avait envie de partir depuis longtemps, mais qu’elle s’était acharnée jusqu’alors.

Pourtant, elle était décidée à tout désormais. Elle voulait trouver un autre sens à sa vie, au fond.
Lorsque Naraën avait tenté de la surprendre dans sa chambre, c’était la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Parce qu’elle était parvenue à le blesser – elle lui avait même percé un œil – mais surtout parce qu’elle était bien décidée à ne plus jamais laisser personne croire qu’elle était faible. Elle était à l’étroit chez les frontaliers, sa famille ne jurait que par le sabre et rien d’autre, cela ne lui convenait pas, elle avait besoin de plus de liberté, de plus de connaissances.


- Pourquoi je devrais vous écouter ? En quoi rejoindre les mercenaires du chaos pourrait donner un sens à ma vie ?
- Je sens en toi une grande soif de connaissance, une immense envie d’apprendre. Je t’ai vue te battre tout à l’heure contre ces hommes, tu as de bons réflexes, mais ils ne seront pas toujours suffisants. En rejoignant les mercenaires du chaos, tu pourras développer toutes tes capacités. Physique, de combat, mentales… Repousser les limites du corps et de l’esprit pour découvrir la liberté, la vraie, celle que les hommes ont oubliée.
- Pourquoi les hommes auraient oublié quelque chose de si précieux ?
- Je vais te confier un secret… Adhyë fronça les sourcils, mais se pencha en avant pour fixer avec attention les lèvres de son interlocuteur. Les hommes ont peur de la liberté, ils la fuient comme ils fuient les responsabilités. Par nature, l’homme est fainéant, et la liberté est un travail de tous les instants. Seuls quelques-uns d’entre nous ont cette étincelle qui la fait vivre dans toute sa beauté. Et je vois cette étincelle en toi.  



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Voici donc ma fiche ! Je m’excuse d’avance pour mon histoire décousue, j’ai toujours pas mal de difficultés à faire les fiches, mais je promets de me rattraper dans les RP !
Je suis sur un fuseau horaire un peu décalé par rapport à la France, car je suis en Guyane.
Merci d’avoir lu ma fiche dans tous les cas ! :3