AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  RèglementRèglement  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Pacte VS L'Ordre
Bienvenue sur Chaos VS Harmonie !

Tu pourras ici incarner un personnage de ton choix, Marchombre ou Mercenaire, et le faire évoluer dans l'univers du forum.
Cours pour améliorer les capacités de ton personnage, aide en RPG, Hors RPG et jeux, tu ne peux que t'amuser avec nous !

Si tu ne connais rien à Gwendalavir, cela ne t'empêchera pas de te joindre à nous, car un récapitulatif de tout ce qu'il y a à savoir est disponible dans le contexte

En espérant te compter très bientôt dans nos rangs,
L'équipe
Le Pacte VS L'Ordre
Bienvenue sur Chaos VS Harmonie !

Tu pourras ici incarner un personnage de ton choix, Marchombre ou Mercenaire, et le faire évoluer dans l'univers du forum.
Cours pour améliorer les capacités de ton personnage, aide en RPG, Hors RPG et jeux, tu ne peux que t'amuser avec nous !

Si tu ne connais rien à Gwendalavir, cela ne t'empêchera pas de te joindre à nous, car un récapitulatif de tout ce qu'il y a à savoir est disponible dans le contexte

En espérant te compter très bientôt dans nos rangs,
L'équipe
Cours Envoleurs
Cours Marchombres
Panneaux
Votez (1)
Votez (2)
Votez (3)
Votez (4)
Tops Sites


Le Pacte des Marchombres VS l'Ordre des Envoleurs
 

Tous les membres prennent un an !

En ce début d'année scolaire, merci de consulter ce sujet !

Si d'ici trois semaines, vous n'avez pas ajouté l'année à votre personnage,
vous serez sorti de votre groupe.
Si d'ici un mois cela n'est toujours pas fait, cela sera un avertissement !


N'oubliez pas de poster pour nous notifier de vos modifications !


Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

 

 Présentation de Julian Ikoya

Aller en bas 
+2
Kanaëkhian Kwaekoanok
Julian Ikoya
6 participants
AuteurMessage
Julian Ikoya
Groupe Razylm
Julian Ikoya


Nombre de messages : 31
Citation : Avancer. M'appuyer sur ce que j'ai vécu. Sur ce que j'ai fait. Bien et mal. Sur mes forces et mes faiblesses. Mes joies et mes regrets. Mes remords. Avancer.
Date d'inscription : 13/03/2016

Feuille de personnage
Age: 28 ans
Greffe: Non
Signe particulier: Il n'a pas de bras droit

Présentation de Julian  Ikoya  Empty
MessageSujet: Présentation de Julian Ikoya    Présentation de Julian  Ikoya  Icon_minitimeDim 13 Mar 2016, 22:12

Présentation de Ikoya Julian
Identité
Nom : Ikoya
Prénom : Julian
Age : 28 ans
Camps:Envoleur
Particularités :Il n'a pas de bras droit.
Lieu de naissance : Al-Far
Descriptions
Famille : Voir l'histoire.


Caractère : La détermination est un trait clef de la personnalité de Julian. Ayant vécu dans un quartier pauvre et devant tout faire pour survivre malgré les difficultés, l’homme devait apprendre à ne jamais se décourager et cela le caractérise aujourd’hui. Assoiffé de connaissances, l’homme n’en sait jamais assez et il n’hésite jamais à se mettre dans des situations périlleuses si cela peut lui permettre d’apprendre, ce qui fait de lui un véritable casse-cou. Plutôt complaisant, il s’agit de quelqu’un d’assez facile à vivre et qui ne cause habituellement pas d’ennui, contrairement a dans sa jeunesse.

Amical et ouvert d’esprit, Julian est un amoureux de la vie, vie qu’il considère pourtant comme étant extrêmement sombre. Même s’il est très sociable et qu’il semble aimer tout le monde, il a une haine profonde envers la société qui possède des inégalités si extrêmes que certaines peinent à survivre et que d’autres vivent dans un grand luxe, tout ça parce qu’ils sont nés avec le bon nom. Pour lui, le monde en est déjà un de chaos et son ultime but est d’en rétablir l’harmonie, même s’il doit pour ça détruire l’humanité et recommencer de rien, et même si cela doit passer par sa propre élimination. Il est d’ailleurs un peu comme ça, à vouloir se sacrifier pour ce qu’il croit juste ou pour ceux qu’il aime.

Garçon de la ville, il a besoin d’être constamment en mouvement et s’il n’est pas en voyage, il aime être au centre de l’action, car il n’est pas un solitaire. Il a donc tendance à s’attirer des ennuis, car il met souvent son nez là où il ne devrait pas, et c’est sûrement une pure chance s’il ne s’est pas encore fait d’ennemis mortels. Julian est extrêmement débrouillard. Il a la capacité de survivre avec presque rien et peu préparer pratiquement n’importe quoi. Il n’est pas un cuistot hors pair, mais il se débrouille bien. Sa jeunesse difficile l’a entrainé à bien connaître les plantes comestibles, car cela leur a souvent permis de survivre, lui et sa famille, dans les périodes souvent difficiles.

Julian, s’il a un but dans la vie, ne s’attend pas nécessairement à ce que celui-ci s’accomplisse de son vivant. Il a donc tendance à se donner de petits objectifs et à voir son évolution et ses améliorations comme des paliers plutôt que comme des réussites. En ce qui concerne l'amour, Julian couche parfois avec des femmes, mais il n’a pas de relation sérieuse et il ne cherche pas activement une partenaire. Heureux en célibataire et n’ayant plus les hormones d’un adolescent, il n’est pas particulièrement pressé de se caser, surtout qu’il ne veut pas d’enfant. Pour lui, faire naître un enfant dans ce monde si sombre est une véritable erreur.


Physique :Banal. Julian est banal. Il n’est ni une beauté fatale, ni un laideron, et il passe la plupart du temps inaperçu aux yeux de la gent féminine. Ses cheveux, d’un brun foncé, presque noir, sont courts et constamment en bataille, donnant cette impression qu’ils sont impossibles à coiffer. Leur couleur s’accorde avec celle, sombre, de ses iris. Sans qualification particulière pour ces yeux bien ordinaires, on peut toutefois remarquer la profondeur de son regard derrière cette expression rieuse qui semble toujours éclairer son visage. La pauvreté ayant laissé des marques, l’homme a les joues creuses et les sourcils broussailleux et, s’il ne rechigne jamais à prendre un bain, il ne prend pas particulièrement soin de son apparence et sa barbe, peu fournie, est plutôt terne et hirsute. Cette barbe cache un visage pointu et une vilaine balafre courant le long de sa mâchoire, souvenir d’un entraînement mémorable.

Peu large des épaules, chacun de ses muscles se dessine finement sous sa peau, ce qui lui évite cet air de brute que lui auraient donné des muscles plus apparents. Sans surprise, l’homme semble toujours un peu déséquilibré, car son épaule gauche est beaucoup plus proéminente que la droite, laquelle a été rafistolée un peu n’importe comment. Lorsqu’il est torse nu, ce qui est plutôt rare, on peut voir une grande cicatrice en forme de « x », inégale et boursouflée, qui parcoure son épaule. Son bras ayant été coupé au complet, certains muscles de son épaule ont également été sectionnés et il ne peut pas bouger son épaule avec autant de liberté que quelqu’un de normal. Il lui arrive d’avoir certaines douleurs lorsqu’il s’appuie trop fortement sur cette épaule, par exemple lorsqu’il grimpe.

Sa seule main, couverte de cicatrices, semble trop grosse pour son bras, conséquence de la surutilisation qu’il en a faite toute sa vie. Très agile, il a appris rapidement à compenser son bras manquant et il ne considère pas ce manque comme un handicap, même s’il est conscient de devoir faire plus d’effort que les autres pour des résultats équivalents. Souvent vêtu d’habits de cuirs sombres avec de longues manches, il a l’habitude d’attacher sa manche vite dans son dos, trouvant trop étrange et surtout plutôt énervant de laisser pendre celle-ci tel un membre invisible. Il porte souvent, lors de ses déplacements, une longue cape avec un capuchon et un foulard noir autour de la bouche. Cela lui donnait un aspect menaçant qui lui évitait souvent de se faire déranger par des inopportuns. Pour autant, lorsqu’il se trouvait dans un lieu tel que le domaine, il ne portait pas ces accessoires, n’y voyant aucune utilité.

De la même façon que son bras, Julian possède des jambes très solides. Très endurant, il préfère souvent marcher ou courir plutôt de que monter à cheval. La course est d’ailleurs sa plus grande force et il possède des capacités dignes d’un marathonien. Sachant se battre avec un sabre, il en a habituellement un sur lui, mais il n’est pas un combattant puissant et il ne parvient souvent à abattre ses adversaires que grâce à sa grande endurance. Ayant une démarche solide plus que fluide, il a appris à se battre avec ses poings, puis avec un sabre, et cela transparait dans la fluidité de ses mouvements. Ayant grandi dans la pauvreté, l’homme n’est que très peu affecté par la faim qu’il a dû apprendre à gérer très jeune et il est capable de dormir n’importe où, ce qui ne l’empêche pas d’avoir un sommeil habituellement très léger.



Accessoires et AnimauxIl ne possède qu'un sabre classique.
Histoire

Le monde est noir. Sombre, noir, mais loin d’être terne.
Le monde est noir. Partout, et dans tous les univers. Oui, il en existe d'autres, qui l’eut cru !
Le monde est noir. Mais il serait blanc, sans nous, les hommes, les pourrisseurs.

Le monde est noir, parce qu’il est injuste, inégal et sans logique. Le monde est noir parce que nous, humain, l’avons pourrit de nos villes, de nos dessins, de nos inventions. Le monde se porterait tellement mieux si nous n’étions pas là, mais c’est impossible. Impossible ?
Il reste une option. Une seule.
Le Chaos. Et l’espoir d’un nouveau départ.

Présentation de Julian  Ikoya  Julian17

Je suis né dans les rues pauvres d’Al-Far, dans ce qui est probablement la pire rue de la ville. Notre maison faisait environ cinq mètres carrés et nous couchions tous à même le sol, le plus souvent avec des couvertures pleines de bestioles, auxquelles nous préférions la chaleur de nos frères. Nos vêtements étaient déchirés et sales et j’ai vu mourir en bas âge plus d’une de mes sœurs. Mes parents n’avaient pas d’argent. Pas du tout. Mon père, tombé malade dans sa jeunesse, souffrait de paralysie partielle et devait se déplacer avec une canne, ce qui ne lui permettait pas de travailler pour subvenir à nos besoins. Ma mère, elle, a toujours fait tout ce qu’elle pouvait, en mendiant, mais aussi en recourant à des pratiques beaucoup moins reluisantes pour nourrir sa famille.

La vie n’était pas facile.
Elle était mortelle.

Je suis le troisième enfant vivant de ma mère, son cinquième en comptant mes deux frères aînés morts avant que je ne voie le jour. Ma plus vieille sœur, Mary, a appris à coudre très jeune, si jeune que sa maladresse innocente lui a valu de perdre quelques doigts. Mon frère Louis, quant à lui, mendiait avec ma mère avant même de savoir marché. Il travaille maintenant dans une mine, sale et peu payante, mais qui lui permet au moins de faire vivre sa femme et sa fille. Cette situation n’était pas possible lorsqu’il était jeune.

Pour ma part, je n’ai pas eu la chance de voir le soleil très souvent au début de ma vie. Atteint d’une maladie infectieuse alors que je n’avais que deux mois, je n’ai vaincu celle-ci que deux ans plus tard, au prix de mon bras droit. J’ai passé presque toute mon enfance à l’intérieur, et puisque les naissances suivant la mienne ont été celles de garçons, j’ai dû apprendre à tenir la maison, ou à tenir la pièce, dans le cas d’une maison aussi minable. À cinq ans, je pouvais préparer efficacement la plupart des maigres provisions ramenées par ma frairie. À huit ans, plus indépendant, j’avais appris à reconnaitre les plantes comestibles et j’avais, à tâtons, appris les propriétés médicinales de certaines plantes. Les jours les plus sombres, je mendiais dans mon coin, mon bras manquant attirant beaucoup de sympathie.

Cependant, cela me dégoutait. J’étais un gamin sans filtre, sans limites et sans scrupule et rapidement, je me mis à voler plutôt que mendier. Me faire prendre en pitié, pointée du doigt, humilié, ce n’était pas pour moi. Mon père comme ma mère choisirent de fermer les yeux sur ma conduite peu honorable : je rapportais plus de vives avec cette méthode. La famille continuait de s’agrandir, et ramener suffisamment de nourriture était loin d’être facile. Joël, mon jeune frère, fut confié à un forgeron à l’âge de cinq ans. Dès lors, je ne l’ai plus revu. Je ne lui en veux pas, j’aurais fait la même chose si la chance d’une vie meilleure m’avait été offerte. Il faut dire que cette chance m’était d’ailleurs destinée au départ, avant que je ne perdre mon bras. J’ai eu de la rancune, il ne faut pas me prêter les ailes d’un ange, mais c’est derrière moi, maintenant.

Mon autre frère, Vincent, était particularisé par son intelligence limitée. Il s’agit du garçon le plus attachant et le plus souriant du monde. Pour lui, même ne rien manger pendant deux jours ne lui enlevait pas sa bonne humeur. Je ne l’ai jamais vu se plaindre, jamais vu perdre patience. Ce garçon est en ange dans un monde de brute, un rayon de soleil dans les pires moments. Il réussissait toujours à faire sourire tout le monde, à transformer les larmes en lueur d’espoir et à redonner le courage quand la fin du monde semblait s’abattre sur la famille. Pour lui, j’ai une admiration sans bornes.

Carrie, ma sœur, est exceptionnelle et est sûrement la personne de la famille qui aura le plus bel avenir de nous tous, car elle a le don. Elle est douée, assez pour avoir été accepté à l’Académie d’Al-Jeit. C’est d’ailleurs par chance qu’un noble, Til’Aris, l’a remarqué durant un passage à Al-Far et aie choisi de l’amener malgré son allure de déglingué. Jeune, elle a toujours été un peu princesse et l'on ne s’entendait pas très bien, car elle refusait souvent d’ingurgiter le peu de nourriture qui lui était offerte. Aujourd’hui, elle est une confidente et une amie précieuse. Maintenant dessinatrice pour l’empereur lui-même, elle envoie de belles sommes d’argent à mes parents, qui vivent maintenant mieux que jamais, malgré qu’ils gardent une vie modeste.

Présentation de Julian  Ikoya  Julian18

Ma vie a donc été plutôt simple, malgré qu’elle n’ait jamais été facile. N’ayant pas d’argent pour voyager, ne sachant ni lire, ni écrire et ne pouvant compter rien de plus que l’argent dans mes poches, j’étais un véritable raté. Un raté à qui il manquait un bras, comme quoi la vie ne souhaitait pas me faire de cadeaux. Cela ne m’a toutefois jamais découragé de la vie. Elle devait bien y avoir un sens, non ? Si j’étais ici, peut-être était-ce pour que j’y accomplisse quelque chose ? C’est ce que disait toujours mon père. Il m’a toujours dit que chaque être humain était vivant pour une raison précise, pour accomplir quelque chose. Certain ne trouvaient jamais pourquoi ils étaient là, d’autres passaient leur vie sans jamais chercher à comprendre les raisons de leur existence, d’autres encore vivaient pour croiser la route de certaine personne plus forte, plus influente, pour changer la vie de personne qui allait à leur tour changer les choses. Il disait aussi que ceux ayant la plus dure des vies auraient la plus importante des destinés. Que le Dragon et la Dame m’en soient témoin, si ce que mon père racontait était vrai, j’allais avoir un avenir particulièrement important !

La seule chose pour laquelle j’étais doué, c’était pour courir. Et pour courir, je courrais ! Loin, longtemps et rapidement. Mes jambes étaient ma force. Lors d’un vol, si je réussissais à m’emparer de l’objet de mes désirs et que je me mettais à courir, aucun marchand digne de ce nom ne réussissait à me rattraper. J’étais vif et agile comme un singe, et même le bras plein de victuailles, je réussissais à m’enfuir par les toits. À douze ans, je me déplaçais sur ces toits comme si je marchais dans la rue : avec une facilité déconcertante. J’en étais fier, et pas qu’un peu, car je pouvais ainsi nourrir ma famille de manière régulière en commentant des vols. Ce n’était pas honorable, mais je m’en fichais, comme je me fichais des lois, des gardes et des règles de savoir-vivre. J’avais été élevé avec une règle très simple : ne fais jamais rien pour rien. Mais si c’est pour survivre, alors fait ce que tu dois faire.

Je ne volais donc jamais de bijoux, jamais de parures ou d’objets superflus. Je volais de la nourriture de base, du pain, des racines de niam, et parfois du tissu lorsque nos vêtements étaient trop abîmés. À l’époque, j’étais petit et mince, très petit pour mon âge. Ma mère disait qu’avec le peu de nourriture que nous avions, il était normal que nous ne grandissions pas autant que les plus riches. Pourtant, cela ne m’empêcha pas de grandir d’un coup, comme tous les garçons de quinze ans. Ce fut une période très difficile pour moi, car j’ai dû m’adapter à une caractéristique que je n’avais pas connue dans mon enfance : la maladresse. Heureusement, ce fut à cette époque que Louis fut engagé dans une mine. Mes vols devinrent donc beaucoup moins nécessaires à la survie de la famille. Oui, heureusement, car mes vols n’avaient plus l’efficacité d’antan : je trébuchais dans mes pieds devenus trop grands, je laissais tomber ce que je tenais dans mes mains à la moindre distraction et surtout, les douleurs ressenties dans mes jambes grandissantes réduisaient l’efficacité de ma course de manière considérable.

Je me suis alors mis à trainer avec une bande de jeunes de mon quartier. Pas plus riche que moi, mais légèrement plus âgé, c’est avec eux que j’ai appris à me battre pour la première fois. Chacun d’entre eux avait vécu des situations très difficiles dans leur enfance et chacun d’entre nous avait certaines particularités. Parry, une jeune blonde, avait une large brulure sur le côté gauche de son visage et de son crâne. Il lui manquait également un œil de ce côté de son visage. Elle était directe et franche et menait le groupe d’une main de fer. Elle était également la plus âgée, car elle avait vingt-et-un ans. Mart, quant à lui, n’avait pas de problème physique, mais son apparence n’était pas pour autant normale. Dents et ongles taillés en pointes, cheveux rasés et tatouages maison constituaient son apparence. C’était pourtant le plus calme du groupe, celui qui ne parlait jamais, et paradoxalement celui que jamais personne ne voulait faire fâcher. Il était fidèle et amical, mais surtout assez cruel pour avoir déjà tué de sang-froid.

Miera était une jolie petite brune aux formes développées et au regard langoureux. Elle fut ma première copine, si toutefois je pouvais la qualifier ainsi, car nous avions une relation très… libre. Elle comme moi ne nous gênions pas pour afficher nos couleurs et aller explorer malgré notre relation. Tino était le seul qui était plus jeune que moi. Petit, discret et très doué pour passer inaperçu, il était aussi le plus aisé et celui qui nous rapportait le plus souvent de bonnes informations. Le groupe se terminait avec Hera et Hery, deux vrais jumeaux, si ce n’est que l’un d’eux n’avait pas de nez. Drôles et pleins de vie, ils avaient un don pour faire rire, mais aussi pour distraire. Vraies bêtes de foire, leur nom semblable en faisait de vrais clowns et ils avaient souvent gagné de l’argent en faisant des numéros ensemble. Dans le groupe, ils étaient très ingénieux et leurs stratégies fonctionnaient à tout coup.

Moi, j’étais d’une grandeur moyenne, avec des cheveux brun foncé, coupés court et un visage pointu. Mon corps avait une allure assez nervurée malgré les muscles. Mes jambes étaient particulièrement solides et depuis que j’avais commencé à grimper, j’étais devenu particulièrement flexible et agile, car je devais compenser avec des positions assez ingénieuses mon bras manquant. Je devins rapidement un vrai casse-cou et je me spécialisai dans la course verticale, ce qui compensait ma vitesse d’escalade plus lente que les autres. Sur le sol, par contre, j’étais le plus rapide, et je le devins de plus en plus au fur et à mesure que je m’adaptais à mon corps adulte. C’était une époque où je n’étais jamais à la maison et ou je fuyais toutes mes responsabilités. Je passais mes journées à trainer avec ma bande et à ne rien faire. Puis, il arriva un moment où, sans trop que je comprenne pourquoi, la bande s’est dissoute. Maintenant adulte, chacun de nous avait mieux à faire que de se lancer des défis idiots au milieu de la nuit dans une ruelle sombre. J’ignore ce que sont devenus mes anciens compagnons, sauf pour Mart, parce que je l’ai suivi. Cela ne fait pas si longtemps que je sais pourquoi Mart m’a pris sous son aile, et, en fait, je ne me suis jamais vraiment posé la question. J’avais dix-huit ans et aucun avenir, et ce gars m’en a fourni un. Il m’a fourni les réponses dont j’avais besoin. Mais nous y reviendrons.

Présentation de Julian  Ikoya  Julian19

Mart allait quitter la ville. Il se rendait à Al-Chen, pour voir de la famille, me disait-il. Cela m’avait surpris, car jamais ce gars ne mentionnait sa famille. Le fait que celle-ci vivait dans une autre ville étant parfaitement logique comme raison de son silence, je ne me questionnai donc pas plus que ça lorsqu’il me demanda si je voulais le suivre. Al-Far m’ennuyait et j’avais besoin de nouveaux défis. Et pour en avoir, j’en ai eu ! Après avoir fait mes salutations à ma famille, je suis parti avec absolument aucune possession pour suivre Mart. Je me souviens encore de son visage exaspéré lorsque je suis arrivé devant lui, un short de toile et un t-shirt simple sur moi. Il m’a insulté allègrement avant de m’envoyer voler ce dont j’allais avoir besoin : quelques provisions, une cape chaude, des bottes de marche, un couteau de chasse et un bon sac de toile. Pour sa part, Mart était bien préparé, et il me tendit une lance lorsque je le retrouvais durant les portes de la ville.

- Prends ça. Et maintenant, on court, ça tu sais le faire, non? J’ai piqué ça aux gardes, juste là. Il vaudrait mieux être loin lorsqu’ils s’en apercevront, parce que ceux-là,
dit-il en pointant les archers postés dans une tour, ne nous feront pas de cadeau, croit moi.

Et courir, effectivement, fut une très bonne idée. Nous étions partis depuis à peine cinq minutes lorsque la première flèche se planta dans le sol à peine deux mètres devant moi. Coup de chance ou extrême précision, l’important était que cet archer avait failli m’embrocher.

- On se sépare !


Sans attendre ma réponse, Mart parti vers la gauche. Jurant un bon coup, j’accélérai sans plus réfléchir, zigzaguant pour me rendre insaisissable. J’étais plus rapide que mon ami et je fus rapidement hors de portée des tirs de la ville, qui devenait de plus en plus petite à l’horizon. Heureusement, Mart me rattrapa quelques minutes plus tard.

- Eh bien, ce n’est pas pratique tout ça ! Il ne fallait pas aller vers l’ouest, cela nous fait un beau détour à faire. Toujours capable de courir ?


N’attendant pas ma réponse, qui se résuma par un regard entendu, il commença à courir vers le sud. Nous courûmes une bonne heure avant de s’arrêter près d’une maison délabrée et très visiblement abandonnée. Mart ne prononça pas un seul mot avant d’avoir réussi à allumer un feu dans la seule chose qui semblait encore solide, la cheminée. Derrière la maison, un ruisseau nous permit de nous désaltérer sans problème.

- J’aurais dû faire vivre ma famille ici !
Lançais-je à Mart. Avec quelques rénovations, cette maison aurait été parfaite !

- Ah !
Lança-t-il en rigolant, ta famille n’aurait pas survécu longtemps avec les bandes de raïs qui passent par ici ! Et c’est sans compter sur les ours et les tigres ! Non, vraiment, malgré ce que tu crois, il y a des endroits pires qu’Al-Far ! Quelqu’un aurait même vu un bruleur dans les parages, semble-t-il !

- Et il aurait survécu pour en parler? Ce serait plutôt étonnant ! Ceci dit, puisqu’il ne s‘agit pas pour autant d’un endroit sans danger, j’imagine que tu as raison.


La soirée se déroula plutôt bien. Mart s’avéra être un bon chasseur et rapidement, un daim cuisait lentement sur le feu. C’est à la fin du repas que Mart sembla devenir mal à l’aise.

- Tu sais Ju, je ne t’aurais pas demandé de venir avec moi si je n’avais pas connu ta ténacité et ton talent pour la course. S’il y a quelqu’un dans mon entourage qui a les couilles pour traverser l’Empire avec moi, c’est bien toi. Par contre, il faut que ce soit clair : ici, c’est moi qui mène. Je connais les dangers qui se dresseront sur notre route et je peux te dire que le chemin sera long jusqu’à Al-Chen.


Sortant une carte de Gwendalavir de son sac, il l’étala sous mes yeux. N’ayant aucune notion de géographie et ne sachant pas lire, il passa quelques minutes à m’expliquer comment cela fonctionnait, et je compris rapidement ce que les dessins sur ce bout de papier représentaient.

- Tu vois, pour atteindre Al-Chen, le plus simple serait d’atteindre le lac Chen, ou le pour le traverser. Le problème, c’est que pour ça, il faut payer, et nous n’avons aucun moyen d’embarquer illégalement sur l’un de ces bateaux, tu peux me croire. Voler un bateau serait possible, mais puisqu’aucun de nous ne sait diriger une embarcation, je préfère l’éviter. Tu ne sais pas nager non plus, et de toute façon, traverser le Pollimage à la nage est impensable, même pour un nageur expérimenté.


Tout en parlant, Mart faisait suivre son doigt sur la carte pour que je comprenne l’itinéraire qu’il proposait. Je compris rapidement ce qu’il me disait. Si je n’avais jamais vu ni le Pollimage, ni le lac Chen, j’en connaissais la réputation, et que Mart me la confirme atténua le moindre doute que je pouvais avoir sur la véracité des légendes sur cet endroit.

- Il y a une autre possibilité, alors?


- Heureusement, oui, mais elle est beaucoup plus longue. Nous descendrons vers le sud jusqu’à traverser la rivière Ombre. Ensuite, le vrai plaisir commencera, car nous nous retrouverons justes à côté de la forêt Ombreuse. Et avant que tu ne dises qu’il serait plus simple de passer par la forêt, détrompe-toi. Cette forêt, en plus d’être impénétrable, continent plus de bestioles capable de te tuer que tu n’en a vu de ta vie. Et c’est sans compter les plantes toxiques. Donc, nous en ferons le tour pour atteindre les Dentelles Vives. S’y rendre, à pied, nous prendra deux semaines, avec de la chance.


- Et ensuite ?


- Ensuite, nous passerons par le gouffre du fou pour traverser les Dentelles Vives. Je ne suis pas encore assez fou pour essayer d’y grimper ! Je crois d’ailleurs que seuls les Faëls osent s’y aventurer. Puis, nous irons vers l’est jusqu’à rattraper le Pollimage. À cet endroit, je connais quelqu’un qui pourra nous faire traverser. Nous serons alors enfin dans une zone habitée et le plus difficile sera derrière nous, car nous pourrons rester sur la route jusqu’à Al-Chen.


- Et ton ami, s’il refuse de nous faire traverser ?


- Alors, nous irons jusqu’à l’Arche et nous remonterons ensuite le fleuve. Mais ne t’inquiète pas pour ça, il nous conduira. Il a plusieurs dettes envers moi, il sera heureux de pouvoir s’en acquitter de cette façon.


Je hochai la tête, réfléchissant un moment.

- Combien de temps après les Dentelles Vives serons-nous à Al-Chen ?


- Le voyage durera environ un mois au total, en comptant les imprévus et les journées de repos.


- Les journées de repos ?


- Crois-moi, le jeune. Après quelques journées de marche, ou moins si nous courrons, tes jambes ne te supporteront plus. Ce n’est pas une balade de santé que nous allons faire et ça n’a rien à voir avec ce que tu as déjà vécu, je te le jure. Et je te préviens. Aujourd’hui, tu peux encore rebrousser chemin et retourner à Al-Far. Plus loin, par contre, ta seule échappatoire rapide sera la mort. Donc choisi bien.


Je haussai les épaules, peu convaincu. J’étais plus rapide et plus endurant que mon ami, je devrais donc y arriver sans problème, ou du moins, c’est ce que je croyais. Cependant, en plus de ce long voyage qui nous attendait, Mart nous fit poiroter un bon moment dans cette maison délabrée, mais avec une excellente raison qui me semblait tout à faire inutile avant d’avoir fait ce voyage. Je peux cependant dire que sans ces connaissances, je serais probablement mort plus d’une dizaine de fois durant ce voyage. Il m’apprit à chasser et à pister. Bien entendu, je ne devins pas bon instantanément, mais à la fin de son entraînement, j’étais capable d’attraper quelques choses. Puis, il me dévoila deux sabres complètement émoussés qui devaient traîner dans cette vieille maison depuis une éternité. C’est avec elles que je me mis à apprendre le maniement du sabre, et je découvris avec surprise que Mart le maniait très bien.

Lorsque les mouvements de bases me furent acquis et que je pus échanger quelques coups sans me blesser, Mart déclara que j’étais prêt. Il me fournit alors un sabre qui avait enfin l’allure d’une véritable lame et bien entendu, je le découvris rapidement, le tranchant d’une véritable lame ! Il me montra comment dégainer rapidement, choisis de me fournir des vêtements de cuir, plus adapté à notre voyage, puis nous partîmes, presque deux semaines après notre arrivée dans la maison. Les premiers jours furent assez simples, Mart ayant un sens de l’orientation plutôt incroyable. Il savait exactement où se rendre et jamais nous n’avons dévié plus que pendant une heure du bon chemin. Je ne me posais pas encore de question, à l’époque, simplement fébrile et heureux de ce voyage, mais encore aujourd’hui je me demande ou ce gars avait appris tout ça. Âgé d’à peine vingt-trois ans, il en connaissait étonnamment beaucoup sur le monde. Était-il vraiment celui qu’il prétendait être ? Certainement pas, mais je ne le savais pas encore.

Derrière l'écran
J'ai connu le forum :Autre
Présence sur le forum : 2 à 3 /7

Revenir en haut Aller en bas
Julian Ikoya
Groupe Razylm
Julian Ikoya


Nombre de messages : 31
Citation : Avancer. M'appuyer sur ce que j'ai vécu. Sur ce que j'ai fait. Bien et mal. Sur mes forces et mes faiblesses. Mes joies et mes regrets. Mes remords. Avancer.
Date d'inscription : 13/03/2016

Feuille de personnage
Age: 28 ans
Greffe: Non
Signe particulier: Il n'a pas de bras droit

Présentation de Julian  Ikoya  Empty
MessageSujet: Re: Présentation de Julian Ikoya    Présentation de Julian  Ikoya  Icon_minitimeDim 13 Mar 2016, 22:13

[Suite de l'histoire]


Présentation de Julian  Ikoya  Julian21

La traversée de la rivière Ombre s’avéra être le premier obstacle sur notre route. Mart avait choisi un endroit où nous avions pied, mais l’eau nous arrivait tout de même à la taille et le courant ne facilitait pas la traversée. Je faillis tomber quelques fois, ce qui m’aurait été fatal étant donné que je ne savais pas nager, mais heureusement nous arrivâmes tous deux sans encombre de l’autre côté. Le voyage commença ensuite réellement, et il fut beaucoup plus éprouvant que je ne le croyais au départ. Après avoir marché, ou même couru toute la journée, nous devions trouver un endroit approprié pour un campement, nous installer, allumer un feu (ce qui était plutôt ardu lorsqu’il avait plu durant la journée) et trouver quelque chose à manger puisque nos provisions étaient réservées pour le repas du midi. Nous allions donc chasser, puis, puisque l’endroit était dangereux, nous devions établir des tours de gardes, ce qui nous fournissait très peu d’heures de sommeil. Ainsi, lorsqu’une petite montagne apparut à l’horizon et que Mart déclara qu’il s’agissait de l’indication pour prendre une journée de repos, j’eus envie de pleurer de joie. Effectivement, le pic qui semblait sortir de nulle part était très escarpé et donc plutôt difficile d’accès pour les dangers qui nous entouraient. De plus, une minuscule grotte au sommet nous mettrait à l’abri des intempéries et des regards. Ce fut donc ma première véritable nuit depuis longtemps.

Nous nous sommes ensuite rapprochés de la forêt Ombreuse. Mart avait raison : la forêt était aussi inquiétante que sombre. Si l’envie de m’y aventurer s’était éteinte dès que je m’en étais approché, l’idée d’aller dormir dans les sous-bois à sa lisière comme le proposait mon ami me foutait carrément la trouille. Plutôt orgueilleux, j’acceptai toutefois la proposition de mon ami, ne voulant pas passer pour un trouillard. Ce fut une erreur que je regrettai longtemps ! Au milieu de la nuit, alors que je faisais mon tour de garde et que chaque craquement me faisait sursauter, un bruit très fort résonna dans la forêt, suivi d’un rugissement inquiétant. Comme par réflexe, Mart se réveilla et se leva d’un coup, m’ordonnant d’un geste de garder le silence. Il dégaina son sabre avec lequel il dormait et, inquiet, je fis la même chose, toutefois incertain que cette arme me serait réellement utile dans le cas d’un véritable combat. Je me mis toutefois en garde, comme je l’avais appris, et j’attendis que Mart prenne une décision. Il n’eut toutefois pas le temps de faire quoi que ce soit, car un feulement sourd résonna derrière nous. Lorsque la tête d’un tigre émergea d’entre les arbres et que son regard croisa celui du tigre des plaines, il ne fallut qu’une seconde pour que le combat s’engage.

La scène était irréelle. Deux tigres mâles, l’un plus gros et plus pâle, l’autre plus petit et foncé, se battaient devant nos yeux. Figé sur place, ni Mart, ni moi ne semblait avoir dans l’idée de s’enfuir ou de déranger d’une manière ou d’une autre les deux tigres. Lorsque le tigre des plaines, le plus gros, sortit vainqueur de cette lutte sanglante, son regard se fixa sur moi, une lueur féroce au fond des yeux. Lorsque le tigre fronça sur moi, je restai figé, complètement tétanisé. Ce fut le cri de Mart qui me sortit de ma torpeur. C’est sans aucun doute un coup de chance qui me permit de blesser le tigre d’un balancement hasardeux de mon arme. Je l’entendis pousser un affreux couinement qui me fit gémir, complètement terrorisé. Heureusement, mon coup l’avait effrayé et nous entendîmes la bête s’éloigner rapidement. Cette nuit-là, aucun de nous deux ne réussit à s’endormir.

Le contournement de la forêt ne fut pas de tout repos, mais après plusieurs jours, nous finîmes par voir au loin des Dentelles Vives. Pour ma part, c’était une première. Je savais que les Dentelles Vives étaient une chaine de montagnes qui portait particulièrement bien son nom, mais voir ces montagnes de mes yeux avait été une véritable révélation. N’ayant jamais vu les montagnes de la chaîne du Poll, les Dentelles Vives étaient de loin les plus hautes montagnes que je n’avais jamais vues, même si elles me faisaient plus penser à des pics rocheux ayant émergé du sol qu’à des montagnes. Véritables aiguilles déchiquetées, les Dentelles Vives étaient étrangement étroites malgré leur hauteur vertigineuse, et leur majesté comme leur beauté me coupa le souffle. Puis, pour la première fois depuis que nous avions quitté Al-Far, nous aperçûmes quelque chose qui nous sembla tout simplement extraordinaire : un village.

Présentation de Julian  Ikoya  Julian20


Nous n’avions pas beaucoup d’argent, bien entendu, mais Mart en avait assez pour acheter des provisions et une minuscule chambre d’auberge avec un petit lit. Ce n’était pas très confortable, mais au moins, cela nous permit de passer une nuit au chaud, au sec et en sécurité. Nous repartîmes à l’aube, et notre prochain arrêt après avoir traversé le gouffre du fou fut ce fameux ami dont Mart m’avait parlé et qui lui devait prétendument quelques services. Cet ami, c’était une femme, et toute une femme. Grande et musclé, vêtu d’une armure de cuir et de métal, elle avait une assurance presque écrasante. Ses cheveux, d’un blanc neigeux, détonnaient particulièrement avec son allure sombre, car elle ne devait pas avoir plus de trente ans. Elle s’appelait Mara elle était tout simplement effrayante, sensation que ne semblai pas partager Mart, car dès qu’il la vit, il fonça sur elle et l’embrassa, ce qui ne sembla pas déplaire à la femme. C’est d’ailleurs un peu plus tard que j’appris son nom. J’eus la bonne idée de ne pas les suivre dans la maison, profitant plutôt du beau temps pour explorer les alentours. Je trouvai un petit arbuste de framboise et je me mis à manger, regardant la verdure autour de moi. Je sentais bien l’air marin autour de moi, mais nulle part autour de moi je ne voyais la moindre trace d’eau.

Après deux heures d’attente, je retournai vers la chaumière, me disant que leurs ébats devaient avoir pris fin. Effectivement, lorsque j’arrivai près de la maison, le couple discutait vivement autour d’une table extérieure. Je me joignis à eux, et tout de suite la femme m’apostropha.

- Alors, tu ne sais pas te battre ? Il va bien falloir, hein, parce que…


- Je ne lui en ai pas parlé encore, Mara,
l’interrompit Mart en évitant mon regard, visiblement mal à l’aise.

- Tu l’as amené jusqu’ici, en partant d’Al-Far, sans lui dire pourquoi tu lui faisais faire le voyage? C’est complètement ridicule !


- Il m’a dit qu’il allait retrouver de la famille, a Al-Chen…


- De la famille ! T’es sérieux?
Dit-elle en éclatant de rire. Mart n’a pas de famille, tu ne le sais pas? Quoique… c’est une façon comme un autre de nous nommer pour ne pas éveiller les soupçons !

- Alors, c’est quoi, une organisation secrète, criminelle ? Tu sais,
dis-je en m’adressant à Mart, je te fais confiance, mais j’aimerais bien savoir de quoi on parle avant de m’y embarquer à l’aveuglette.

Comme si mes paroles avaient été un signal, les deux se mirent à m’ignorer complètement.

- Tu m’amènes ce gars à qui il manque un bras, qui ne sait pas se battre et qui à l’air complètement idiot pour qu’il se joigne à nous ? À quoi penses-tu !


- Tu le juges trop vite. C’est l’un des gars les plus débrouillards que je connaisse et je ne l’aurais jamais amené ici si j’avais cru que son bras était un handicap, crois-moi. Donne-lui une chance, Miel-a.


Visiblement attendrit par le surnom de Mart, la femme se retourna vers moi, le regard lourd.

- Que connais-tu des mercenaires du Chaos ?


À partir de ce moment, tout se déroula très rapidement. Je ne comprenais rien à cette guerre de marchombre contre mercenaire, rien des différents qui opposaient cette organisation criminelle a l’Empire, mais l’idée de justice et d’honnêteté, combiné à cet espoir d’un jour pouvoir construire un monde nouveau, même s’il fallait passer par la destruction de celui-ci, m’avais séduit au-delà de ce que j’aurais pu exprimer. On m’avait cependant averti : si je choisissais de les rejoindre, c’était à la vie, à la mort, et seule cette dernière me servirait d’échappatoire une fois engagée dans ce chemin.

Je compris rapidement que notre voyage ne se poursuivrait pas réellement jusqu’à Al-Chen et que notre destination finale était Mara. De toute façon, même si j’avais maintenant l’occasion de manger à ma faim, de dormir confortablement et de me baigner chaque soir, je n’avais jamais été aussi fatigué que durant cet entraînement que me firent subir Mart et Mara. Chaque jour, je devais me lever en même temps que le soleil, courir pendant une heure pour m’échauffer, faire les étirements adéquats avant de suivre un entraînement intense de maniement du sabre. Nous nous arrêtions une heure pour manger lorsque le soleil était à son point le plus haut, puis nous reprenions l’entraînement, mais cette fois pour perfectionner mes techniques de chasse et de survie. J’appris également à monter un cheval et à le préparer pour la selle, ainsi que les recommandations pour prendre soin de ma monture et l’utiliser au maximum sans l’épuiser. Le plus difficile resta cependant apprendre à écrire. Je détestai écrire. L’effort mental que cela me demandait, combiné au fait de devoir rester assis, sans bouger pendant des heures avait tout pour me rendre fou. Je me débarrassai de cette corvée assez rapidement, car heureusement, j’apprenais vite. Mon exercice se résuma bientôt à lire un petit texte et à en faire le résumé, ce qui me prenait environ une heure. Je suis donc un lecteur débutant et un écrivain médiocre, mais au moins, je me débrouille.

Présentation de Julian  Ikoya  Julian22

Ma formation se poursuivit avec d’autres maîtres au sein de la forêt Ombreuse, ou une délégation de mercenaire passant par chez Mara, lieu qui ressemblait à un point de ravitaillement, m’y a amené. Plus le temps avançait, plus ma maîtrise des armes et de l’art du combat se confirmait et plus les mercenaires semblaient avoir confiance en moi. Bientôt, une première mission, très simple, me fut confiée en solitaire. Je pus donc faire mes preuves, et bientôt, je compris que j’étais considéré comme un véritable mercenaire du chaos. Je n’avais aucun avancement, mais je n’étais plus considéré comme un larbin sans importance. Mes entraînements avaient quant à eux perdu leur caractère obligatoire et c’est par pur plaisir que je combattais mes compagnons d’armes. Je compris rapidement que le but direct des mercenaires était de détruire l’Empire. Cela avait du sens, selon moi, mais je n’étais pas celui qui allait ébranler ce système, j’en avais la profonde certitude. Au sein des mercenaires, une hiérarchie était profondément ancrée et ne pas la respecter pouvait valoir la mort, je m’en suis rapidement rendu compte. La ville-forêt située au cœur d’Ombreuse était aussi cruelle que sombre. Au-dessus de tout, semblait-il, se situaient les Mentaïs. Ces maîtres-dessinateurs travaillaient dans l’ombre et leur puissance était considérable. Peu de personnes semblaient pouvoir s’opposer à eux. J’ignorais complètement de quelle manière les dessinateurs moins doués étaient traités, et cela m’était égal, en fait, car je n’avais jamais manifesté le moindre don pour le dessin.

L’une des castes les plus secrètes était cependant celle des envoleurs, et ils étaient la raison principale qui provoquait l’opposition entre marchombre et mercenaire. Ils possédaient des habiletés physiques extraordinaires et leurs techniques égalaient celles des meilleurs de ce monde. Les meilleurs, d’après les rumeurs, possédaient des pouvoirs qui dépassaient l’entendement. Sans en savoir plus à leur sujet, je rêvais de me faire remarquer par l’un d’eux, car lorsque je m’étais informé, on avait été clair : les envoleurs ne sont pas des mercenaires du chaos ordinaire. Le monde des mercenaires du chaos était souvent très lointain pour eux, même s’ils se battaient dans leur camp. Seul un envoleur peut choisir quelqu’un pour être envoleur, et cette personne ne dois pas nécessairement être un mercenaire du chaos, tout Gwendalavir était un immense camp de sélection. Gwero, un ami, m’avait affirmé que je pourrais avoir des chances. Selon lui, j’avais les caractéristiques qu’ils recherchaient.

Étrangement, ce ne fut pas au sein d’Ombreuse qu’on me remarqua finalement, mais lors d’une mission dans le but de s‘emparer de sphères graphes, ces petits objets si précieux a notre secret. Mart était du groupe, mais aussi deux envoleurs, ou plutôt, de ce que j’en avais compris, une envoleuse et son apprenti. Si tout s’était bien déroulé, je ne serais probablement pas ici aujourd’hui, mais lorsque nous avons été interceptés, tout a été chamboulé. Nous étions cernés par un groupe de soldats deux fois plus nombreux que nous. Nous étions assez bien entraînés, mais l’éclat des armures de la légion noire n’avait rien de rassurant, tout le monde connaissant les propriétés incroyables de la vargelite. Pourtant, c’est sans aucune peur que Geya, la maître-envoleuse, se lança dans le combat avec son apprenti, qui semblait presque aussi doué qu’elle. Elle nous avait d’ailleurs mentionné qu’il était à la fin de son apprentissage, maintenant. Elle nous demanda de rester à l’arrière le plus longtemps possible, et en la voyant combattre, je compris pourquoi. Cette délicate femme bougeait plus vite que le vent, semblait danser avec les soldats, d’une danse mortelle et écrasante d’efficacité. Son apprenti, à peine moins efficace, fut toutefois le premier à commettre une erreur : il laissa vivant un légionnaire blessé.

Celui-ci parvint à reprendre son arme et faillit poignarder le jeune homme, mais par une impulsion, j’étais sorti de ma cachette, opposant mon sabre à sa lame. Une lueur apeurée apparue dans le regard du soldat, qui comprit rapidement qu’il ne survivrait pas plus longtemps. Une seconde plus tard, sa tête roulait et je combattais férocement aux côtés de l’envoleuse. Nos compagnons nous avaient rejoints, mais malgré les morts de leurs côtés, nous perdions l’avantage. Puis, une rupture. L’envoleuse en profita aussitôt, augmentant sa danse à un rythme si intense que cela ne pouvait pas être réel. Pendant dix secondes, les soldats de l’empereur ne purent parer aucun de ses coups. J’observai du coin de l’œil son recul suite à l’utilisation de cette étrange capacité, et son apprenti qui souriait, veillant sur elle. À son tour, l’apprenti fit quelque chose de physiquement impossible : il arrêta la lame d’un soldat à main nue, sans aucune protection ni aucune blessure. Cela me semblait absurde, les envoleurs, ça avait été très clair, ne pouvaient pas utiliser le dessin.

Le pire fut après notre victoire, lors d’une discussion avec Mart. Celui-ci n’avait rien remarqué, rien du tout, et la réaction fus la même pour mes autres compagnons. Trop intrigué et sachant pertinemment ce que j’avais vu, je m’étais résolu à aller parler à l’envoleuse, qui était dans un coin avec son apprenti.

- Je ne prétends pas comprendre, mais je sais ce que j’ai vu.


- Ne t’y aventure pas, jeune homme. Le secret des envoleurs est bien gardé. Tu es déjà l’un des rares à l’avoir vu en action, compte toi chanceux.


- L’un des seuls à l’avoir remarqué, oui ! Comment n’ont-ils pas vu que lui,
dis-je en pointant l’apprenti du doigt, avait arrêté une lame à main nue ? Et toi, par la Dame, jamais je n’aurais cru que quelqu’un pouvait se déplacer aussi rapidement !

- Ah, tu as vu la mienne aussi !


- Ta quoi ?
Dis-je en sautant sur l’ouverture que m’offrait la femme

Un sourire mystérieux éclaira les lèvres de l’envoleuse.

- Que représente la liberté, pour toi ?


- Hein ?
Dis-je sans réellement comprendre sa question, qui était sans rapport avec notre conversation.

- Lorsque tu auras une réponse, vient me voir, j’aurais peut-être quelque chose pour toi.


Tout ça me semblait absurde. La liberté ? Tout le monde sait ce qu’est la liberté, voyons ! Pourtant, en me creusant un peu la tête, je me rendis compte que donner une définition complète d’un concept aussi vaste me semblait impossible, jusqu’à ce que les mots exacts de l’envoleuse me revinrent : elle ne m’avait pas demandé une définition de la liberté, mais comment moi, je la représentais ! De retour dans la cité des mercenaires, dans la chambre qui m’avait été assignée depuis le début de mon service, je me mis à réfléchir intensément. La Liberté était un rêve, mais si elle devenait le rêve, elle aurait une fin, une limite, ce qui n’avait aucune logique, car la liberté, elle, n’en a pas. Il s’agissait donc d’un moyen, d’un outil à mon but ? Cela me semblait si absurde que je balançai cette idée aux poubelles. Cependant, après plusieurs jours, quelque chose s’éclaira dans mon esprit et j’allai à la rencontre de Geya.

- J’ai une réponse.


L’envoleuse ne sembla pas surprise de mon entrée en matière, ne sembla pas se questionner sur ce dont je voulais parler. Elle me fit signe, et je parlai.

- La liberté, c’est quelque chose que tout le monde convoite, mais je crois que personne ne sait ce qu’elle est réellement. Je crois aussi qu’elle a un visage très différent pour chacun et que ses limites ne sont définies que par l’être humain. Je ne vois pas la liberté comme un but, mais comme un chemin. Et j’aimerais suivre ce chemin.


Un éclair traversa le regard de l’envoleuse et un sourire éclaira ses lèvres.

- Retrouve-moi demain, à l’aube, à la statue du seigneur Krahx.


Ce jour-là est probablement la clef qui m’a permis d’entrer dans ma nouvelle vie. J’ai découvert le Domaine, lui aussi dans la forêt Ombreuse, et j’ai découvert à quel point le monde des envoleurs se dissociait du monde des mercenaires du chaos ordinaire. Moi qui étais un mercenaire du chaos confirmé, je devenais au sein de ce lieu que je ne pouvais qualifier d’école un simple apprenti, au même niveau que tous ces jeunots à peine sortis de l’adolescence. J’y étais. Au début du premier palier.
Revenir en haut Aller en bas
Kanaëkhian Kwaekoanok
Maître Marchombre
Kanaëkhian Kwaekoanok


Nombre de messages : 107
Date d'inscription : 24/02/2016

Feuille de personnage
Age: 32 ans
Greffe: Regard paralysant
Signe particulier: Insensibilité au froid - Léger accent quand elle parle

Présentation de Julian  Ikoya  Empty
MessageSujet: Re: Présentation de Julian Ikoya    Présentation de Julian  Ikoya  Icon_minitimeDim 13 Mar 2016, 23:02

Olalah ! J'adore !

Bon, je te l'ai déjà dit, mais re-bienvenue Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Khamill Norwël
Groupe Wolld
Modératrice
Khamill Norwël


Nombre de messages : 539
Citation : Accorder sa confiance revient-il à offrir son dos au poignard ? (Le Pacte des Marchombres)
Date d'inscription : 09/04/2012

Feuille de personnage
Age: 29 ans
Greffe: Non
Signe particulier: Une marque au fer rouge en forme d'étoile à trois branches entre son épaule et son sein droits ; et la moitié gauche du visage rougie par une large brûlure.

Présentation de Julian  Ikoya  Empty
MessageSujet: Re: Présentation de Julian Ikoya    Présentation de Julian  Ikoya  Icon_minitimeDim 13 Mar 2016, 23:14

Bienvenue sur le forum, Julian ! Une belle fiche et un personnage très intéressant Very Happy

Je me demande juste si Ju n'a peut-être pas déjà de trop grandes capacités, étant donné qu'il a déjà passé plusieurs mois en compagnie de Mercenaires du Chaos... En général les apprentis commencent avec un niveau beaucoup moins élevé il me semble ^^
Revenir en haut Aller en bas
Julian Ikoya
Groupe Razylm
Julian Ikoya


Nombre de messages : 31
Citation : Avancer. M'appuyer sur ce que j'ai vécu. Sur ce que j'ai fait. Bien et mal. Sur mes forces et mes faiblesses. Mes joies et mes regrets. Mes remords. Avancer.
Date d'inscription : 13/03/2016

Feuille de personnage
Age: 28 ans
Greffe: Non
Signe particulier: Il n'a pas de bras droit

Présentation de Julian  Ikoya  Empty
MessageSujet: Re: Présentation de Julian Ikoya    Présentation de Julian  Ikoya  Icon_minitimeDim 13 Mar 2016, 23:30

Merci beaucoup!

Pour te répondre, Khamill, les capacités de Julian sont plutôt moyenne, excepté pour la course, ou il est excellent. Pour le maniement du sabre et l'escalade, il se débrouille, mais sans plus. Il compte surtout sur son endurance, pour tout dire^^ De la même façon, il sait monter a cheval, mais il n'est qu'un débutant.

Pour autant, il n'était qu'un mercenaire ordinaire, rien de bien incroyable et ses missions se résumait la plupart du temps a des escortes ou du transport. Je peux bien entendu nuancer tout ça si c'est nécessaire!
Revenir en haut Aller en bas
Syles Agarest
Envoleur
Syles Agarest


Nombre de messages : 811
Citation : ''Real heroes are never as polished as the legend that surrounds them...'' Big Boss ~ Metal Gear Solid
Date d'inscription : 23/02/2014

Feuille de personnage
Age: 25
Greffe: Paumes magnétiques
Signe particulier: Un tatouage représentant des ailes sous l'oeil droit.

Présentation de Julian  Ikoya  Empty
MessageSujet: Re: Présentation de Julian Ikoya    Présentation de Julian  Ikoya  Icon_minitimeLun 14 Mar 2016, 03:15

De mon point de vu, ses capacités sont plutôt normales... Après tout, il est normal qu'il soit légèrement plus habile qu'un homme comme les autres, conte tenu de son histoire mais, aussi et surtout, de son bras manquant. Un tel handicap doit être compenser en tout points, par exemple au sabre, il n'a pas la possibilité d'utiliser deux mains pour augmenter la force, point faible, et doit donc développer en souplesse, point fort, son style pour pouvoir être égal en combat avec un homme qui aurait ses deux mains...

Remarque, au final c'est au admins de voir tout ça et je comprends ton point de vue et je suis même d'accord sur certains points, hein...

Je suis juste un grand bavard qui adore donner son grain de sel ^^

( Mais ça, c'est l'influence de Gil, qui fout son nez partout. )

Je finit donc par dire (re)bienvenu Julian et j'adore ta fiche ^^
Revenir en haut Aller en bas
Khamill Norwël
Groupe Wolld
Modératrice
Khamill Norwël


Nombre de messages : 539
Citation : Accorder sa confiance revient-il à offrir son dos au poignard ? (Le Pacte des Marchombres)
Date d'inscription : 09/04/2012

Feuille de personnage
Age: 29 ans
Greffe: Non
Signe particulier: Une marque au fer rouge en forme d'étoile à trois branches entre son épaule et son sein droits ; et la moitié gauche du visage rougie par une large brûlure.

Présentation de Julian  Ikoya  Empty
MessageSujet: Re: Présentation de Julian Ikoya    Présentation de Julian  Ikoya  Icon_minitimeLun 14 Mar 2016, 11:17

L'influence de Gil, hein... Rolling Eyes

Eh bien, précisé comme ça, ça me va très bien oui ! Ce n'était pas très clair, mais c'est peut-être moi qui n'avais pas bien compris Razz Reste à attendre le passage d'un admin, du coup Wink

J'ai hâte de voir ce que Ju va donner en Rp en tous cas !
Revenir en haut Aller en bas
Erwan Narcos
Admin
Erwan Narcos


Nombre de messages : 3485
Citation : L'amour c'est l'Harmonie des sentiments
Date d'inscription : 18/10/2008

Feuille de personnage
Age: 38 ans
Greffe: Lames dans le prolongement du cubitus et du radius
Signe particulier: Se tranforme en jaguar ; A une fille avec Miss : Yllena

Présentation de Julian  Ikoya  Empty
MessageSujet: Re: Présentation de Julian Ikoya    Présentation de Julian  Ikoya  Icon_minitimeLun 14 Mar 2016, 16:58

Bienvenue !

Compte tenu de ton développement dans les posts suivant ton histoire, tout cela me convient.
Tu es donc validé et fais partie du groupe Apprentis. Je t'ai mis dans le groupe Razylm, qui a déjà commencé depuis peu, donc tu peux poster dès que tu veux.

Amuse-toi bien !
Revenir en haut Aller en bas
Julian Ikoya
Groupe Razylm
Julian Ikoya


Nombre de messages : 31
Citation : Avancer. M'appuyer sur ce que j'ai vécu. Sur ce que j'ai fait. Bien et mal. Sur mes forces et mes faiblesses. Mes joies et mes regrets. Mes remords. Avancer.
Date d'inscription : 13/03/2016

Feuille de personnage
Age: 28 ans
Greffe: Non
Signe particulier: Il n'a pas de bras droit

Présentation de Julian  Ikoya  Empty
MessageSujet: Re: Présentation de Julian Ikoya    Présentation de Julian  Ikoya  Icon_minitimeLun 14 Mar 2016, 17:03

Merci Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Syndrell Ellasian
Admin
Syndrell Ellasian


Nombre de messages : 4573
Citation : "Nom d'une chiure de mouche qui louche !" [Syndrell Ellasian]
Date d'inscription : 05/04/2010

Feuille de personnage
Age: 30 ans
Greffe: Lame qui sort de chaque avant-bras
Signe particulier: Syndrell sait lire sur les lèvres

Présentation de Julian  Ikoya  Empty
MessageSujet: Re: Présentation de Julian Ikoya    Présentation de Julian  Ikoya  Icon_minitimeSam 19 Mar 2016, 21:03

Nom d'une chiure de mouche ! Cette fiche est superbe !!! Et ce personnage... Bon sang, il est fichtrement intéressant ! Je salue le style d'écriture, qui m'a séduite dès la première ligne, et je te souhaite la bienvenue, Julian Very Happy Je suis ravie de voir que tu as rejoins le groupe de Keilan, qui est aussi un de mes personnages. Je vais avoir le privilège de Rper avec toi, c'est génial ! Je suis d'ailleurs en train d'écrire la réponse Wink

Et vous autres, quand vous aurez fini de tout balancer sur Gil, hein... Rolling Eyes
Revenir en haut Aller en bas
Julian Ikoya
Groupe Razylm
Julian Ikoya


Nombre de messages : 31
Citation : Avancer. M'appuyer sur ce que j'ai vécu. Sur ce que j'ai fait. Bien et mal. Sur mes forces et mes faiblesses. Mes joies et mes regrets. Mes remords. Avancer.
Date d'inscription : 13/03/2016

Feuille de personnage
Age: 28 ans
Greffe: Non
Signe particulier: Il n'a pas de bras droit

Présentation de Julian  Ikoya  Empty
MessageSujet: Re: Présentation de Julian Ikoya    Présentation de Julian  Ikoya  Icon_minitimeLun 21 Mar 2016, 18:48

Je vois ce message avec beaucoup trop de retard, honte à moi! x)
Merci pour ces compliments, en tout cas! J'ai bien hâte de voir comment va se dérouler ce premier cours qui est déjà haut en couleur Razz
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Présentation de Julian  Ikoya  Empty
MessageSujet: Re: Présentation de Julian Ikoya    Présentation de Julian  Ikoya  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Présentation de Julian Ikoya
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Pacte VS L'Ordre :: Entre nous :: Fiches de présentation :: Fiches validées-
Sauter vers: