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 | Sujet: Crystal Fil'Essien  Sam 10 Mar 2012, 13:18 | |
| Nom : Fil'Essien Prénom : Crystal Age : 19 printemps Ecole : L'Académie des Marchombres Particularités : Sa sœur Leïla, morte, vie en elle. Lieu de naissance : la Citadelle Famille :A ce jour, elle n'a plus aucune famille... si ce n'est moi, sa sœur jumelle, qui vie en elle. Notre mère est morte à notre naissance, nous ne l'avons jamais connu, mais papa parlait souvent d'elle, il disait qu'on lui ressemblait beaucoup. Papa est mort, tué par des Mercenaires du Chaos (il me semble... après, je n'en suis pas sûre, c'est une déduction...). On a été recueillie à Al-Chen par un très gentil couple, mais Crystal les a quitté après ma mort. Oui, je suis morte, noyée dans le grand Lac Chen. J'ai réussi à trouver une ouverture dans l'esprit de ma fausse jumelle pour continuer de vivre en elle, et de veiller sur elle... Description physique : Elle n'est pas très grande du haut de son mètre soixante, jeune svelte au corps souple et agile, elle pèse quelques quarante-cinq kilos. Son corps fin et gracieux, à la peau pâle, est dessiné par des muscles fin et discrets, témoins d'un entrainement intensif et, surtout, d'une vie vagabonde où il valait mieux se faire le plus discret et le plus agile possible. Voilà à quoi elle ressemble... de loin. Si on s'approche d'elle et que l'on détaille son joli visage ovale, on se perd très vite dans ses grands yeux qui varient entre le bleu clair et un vert-bleu. On peut même parfois y observer une légère lueur jaune... Ce joli minois est encadré de longues boucles noires de jais, qui contrastent avec la blancheur de sa peau et le bleu intense de ses yeux. Si vous la voyez marcher, vous pourrez vous apercevoir de ses mouvement gracieux et harmonieux... c'est que dans ses veines coule une Force à jamais inégalée : la Danse. Elle est souvent habillée d’un débardeur moulant, dos nu qui laisse apercevoir son tatouage en formes d’ailes blanches sur ses épaules, et d’un pantacourt moulant également, et assez élastique pour ne pas entraver ses mouvement. A sa taille sont accrochés deux redoutables poignards. Elle ne porte jamais de chaussure. Description de caractère : Cette jeune fille est secrète. Il vous sera dur de lui arraché des informations, sauf si elle vous porte une confiance énorme. Elle ne se confie pas à n'importe qui et peu de gens la connaisse réellement... en fait, il ne doit en exister qu'une seule... Elle est aussi timide parfois (surtout devant les gentils et beaux garçons...)... enfin bref. Elle a quand même un caractère bien à elle, si elle baisse les yeux devant un charmant garçons... il se peut aussi qu'elle n'hésite pas à dire à un inconnue qu'il la dérange... Elle monte vite dans les tours si vous ne faites pas attention... Mais au delà de sa carapace se cache un cœur énorme. Ceux qui arrive à briser cette barrière se voit face à une jeune fille pleine d'amour et de tendresse, digne de confiance, qui sera toujours oreille à vous écoutez, toujours épaule à laquelle vous appuyer, et je sais de quoi je parle. C'est une fille aussi qui à une volonté d'acier et qui est plus têtue qu'une mule. Elle n'a pas toujours raison... mais elle tentera toujours de vous le prouvez par a plus b. Elle a du mal à admettre ses torts et même si elle sait qu'elle n'a pas raison, elle cherchera toujours à avoir le dernier mot. Elle a aussi un esprit rêveur... et des fois, elle a du mal à garder les pieds sur terre. Accessoires et animaux :Elle n'a que son sabre, qu'elle porte dans son dos et qui ne la quitte jamais. Introduction Les deux jumelles étaient assises sur le balcon. Il était tard pour des enfants de trois ans, se dit-il. Il s’approcha d’elles doucement.
- Que faites-vous là si tard mes puces ?
Les petites se retournèrent, plantant leur regard dans celui de leur père. Il les regarda l’une après l’autre, fixant ses prunelles dans celles bleues et vertes de ses filles. Ses yeux vinrent finalement se perdre dans les deux pupilles bleues de la plus jeune des deux jumelles.
- C’est que… j’arrive pas à dormir… j’ai fait un cauchemar.
Il sourit. Il les aimait ses filles, beaucoup. Il s’accroupit à côté d’elles.
- Et pourquoi es-tu venue ici ? Pourquoi n’es-tu pas venue me voir ?
- Elle voulais voir la Lune, papa. Et je suis venue avec elle, je voulais voir comment était le ciel au milieu de la nuit...
- Regarde papa comme elle est belle, la Lune... elle est toute pleine, toute ronde. Et puis… on aime bien la nuit aussi... du coup on est venue regarder les étoiles.
L’homme regarda le ciel étoilé. Il n’y avait pas un nuage. Il mit ses bras autour des épaules de ses filles, comme il les comprenait d’aimer la nuit. Il désigna le ciel.
- Vous voyez toutes ces étoiles mes puces ? Vous voyez comme elles brillent ?
D’un même mouvement, les deux petites hochèrent doucement la tête.
- Elles illuminent le ciel noir, ce sont des points de lumière dans l’ombre de la nuit, les petites touches de bonheur chez un Être triste, l’espoir qui résiste au désespoir, la vie qui défie la mort.
- Je ne comprends pas…
Sa fille le fixa de ses deux yeux verts...
- Ce sont les petites fées qui font peur aux méchants si tu préfères. Il se tourna vers sa deuxième fille. Imagine que ton cauchemar c’est la nuit. Il est tout noir, tout pas beau…
- Mais la nuit n’est pas toute noire et elle est belle !
- Alors disons que ton cauchemar, c’est une nuit sans Lune et sans étoiles. Il est donc tout pas beau, et tout noir. Il fait peur, on y voit rien. Il t’empêche donc de dormir. Maintenant, imagine une armée de petits rêves, tout blancs, tout scintillants qui arrivent sur ce cauchemar noir…
- Ça fait un beau ciel plein d’étoiles !
- Exactement. Ça fait un beau ciel plein d’étoiles. Un beau rêve, qui ne fait pas peur, qui te laisse dormir tranquillement.
Les jumelles écoutaient attentivement ce que racontait leur père, en le fixant de leurs brillants yeux bleus et verts, en suçant leur pouce. Il continua.
- C’est ce que je disais tout-à-l’heure, les étoiles représentent la lumière dans un cœur noir, le rêve dans un cauchemar.
- Je comprends mieux maintenant… mais, à quoi sert la Lune alors ?
- Elle vous protège.
Les deux petites filles baillèrent, puis sourient à leur père.
- Maintenant, vous devez aller dormir, parce qu’il est vraiment tard pour des petites puces de trois ans. Vous avez besoin de sommeil pour grandir et vous épanouir. Et maintenant, vous allez pouvoir dormir tranquillement parce que vous savez que la Lune veille sur vous…
- Et je vais mettre tout plein d’étoiles dans mon cauchemar, comme ça, y sera beau, et je n’aurais plus peur !
- Et moi je mettrai plein d’étoiles dans mes rêves pour qu’ils soient encore plus beaux !
- Vous avez tout compris mes princesses.
Elles sautèrent sur leur pieds et vinrent ensemble se blottir dans les bras de leur papa, en lui collant un énorme bisou sur chaque joue.
- Bonne nuit mon papa rêveur ! Grâce à toi on vais faire pleins de beaux rêves, c’est pour ça que je dis que tu es un papa rêveur.
- Oui bonne nuit papa rêveur !
Le père sourit, attendri par les paroles de ses filles.
- Bonne nuit mes puces.
Il la regarda s’éloigner, avant d’aller lui même se coucher.Un lien qui défit le Temps Nous sommes nées le même jour, quand les bourgeons commencent à fleurirent, le premier jour du printemps. Malheureusement, ce jour-là, quand deux fleurs sont nées... une autre s'est fanée... Oui, notre mère est morte en nous mettant au monde et nous avons donc été élevées par notre père.
Nous étions jumelles, inséparables, heureuses. Tu étais ma moitié, mon amie, ma confidente et je l'étais de même pour toi. Notre père nous aimait, il a toujours tout fait pour notre bonheur. Étant un frontalier, il commença assez tôt à nous enseigner les bases du combat au sabre, en prévision de notre futur poste de frontalier, alors que nous n’avions qu’une dizaine de printemps. Et puis on s'est découvert des passions, des Forces qui coulaient dans nos veines : je chantais et tu dansais. Papa était heureux à chaque fois qu'on lui faisait des petits spectacles pour lui montrer notre envie de voler... Bref, à cette époque, nous vivions une vie paisible et heureuse à la Citadelle.
Mais un jour, alors que nous étions en voyage pour Al-Jeit (Papa souhaitait nous montrer l’Arche...) Nous nous sommes fait attaqués par des hommes vêtus de noirs... souples dans leur mouvements, mais tueurs sans pitié. Papa nous a crié de courir, de ne pas se retourner, de partir, loin, il viendrait nous chercher plus tard... mais il n’est jamais revenu. Nous avons couru pendant des heures, on s’est abritée derrière des buissons. Les hommes ne nous ont pas suivi. On est resté là pour la nuit. Le lendemain, comme notre père ne venait pas, nous sommes retournées, mais dans la main là où nous l’avions laissé. Nous n’avons trouvé que son corps, baignant dans une mare de sang. Ils l’avaient tué... nous n'avions pas 15 printemps... Nous avons éclaté en sanglots en comprenant la dure réalité qui s’imposait à nous : nous étions seules. Combien de temps sommes nous resté comme ça, à pleurer dans les bras l’une de l’autre ? Des minutes ? Des heures ? Au bout d’un temps qui nous paru infini, on s’est relevée et on a couru.
Nous nous demandons encore pourquoi cette attaque a eu lieu... Nous ne demandions rien à personne...
On a couru. Combien de temps ? Ni toi ni moi ne pourrait le dire, mais on sait que, à la fin, on était essoufflées. On a dormit sur place, sans penser à rien, sans sortir un seul mot. Il n'y a avait que les larmes qui coulaient silencieusement le longs de nos joues pâles.
On s'est relevée le lendemain et on s'est dirigé vers un village, Al-Chen. Là-bas, un jeune couple nous a recueillit et nous avons recommencé à vivre.
Mais la vie était trop belle, tout allait trop bien... nous fêtions nos dix-septième printemps...
C'était pendant un jour tranquille, nous nous promenions au bord de l’immense Lac Chen sous les rayons du soleil matinal quand nous avons décidé d’aller piquer une tête.
On s’amusait avec les poissons, on était heureuses. Mais le vent s’est levé, le Lac à commencé à s’agiter. Tu as réussit à regagner la rive à temps, mais, moi, une vague m’a emportée, de l’eau s’est infiltrée dans mes poumons, j’ai commencé à suffoquer, à paniquer... La panique ne résout rien n’est-ce pas ? La vague m’a emportée... je me suis noyée.
Tu es partie à ma recherche quelques heures plus tard quand le vent a cessé... mais tu n’as pas retrouvé mon corps. C’est un pêcheur qui m’a retrouvée. Tu as pleuré, beaucoup, t’en voulant plus que tout. Tu croyais que c’était de ta faute, mais tu sais, je ne l’ai jamais cru, je ne t’en ai jamais voulu... mais tu le sais maintenant je crois...
Vous avez brûlé mon corps et puis tu es partie. Tu a quitté cette si gentille famille qui nous avait accueillie deux ans plus tôt. Tu as commencé à vagabonder par ci par là.
De mon côté, je ne savais pas où j'étais, je ne comprenais rien, j'avais besoin de toi, je t'appelais, mais tu ne m'entendais pas. J'ai trouvé une nuit la porte qui me permit d'entrer en toi, de continuer de vivre en toi. Cette nuit là, je me suis glissée dans un tes cauchemars les plus atroces, mais tu n'as même pas eu peur. Je suis là maintenant, j'ai compris que j'étais morte, mais tu m'entendais, et c'est tout ce qui m'importait.
Tu as continuer à marcher, sans but précis, n’ayant dans le cœur qu’une énorme entaille qui avait du mal à se refermer. Je ne t’ai jamais vu aussi mélancolique.
Et puis, à peine un an plus tard, il y a eu ce soir, ce fameux soir dont je ne sais rien. Cet homme, cet humain est venue à ta table dans la petite auberge où tu dormais depuis deux jours. Il t'as sourit. Un vrai sourire franc et chaleureux. Bienveillant. Tu le lui a rendu. A cet instant, j'ai su que j'étais de trop. Je me suis éloignée de toi, te laissant vivre cet instant, seule. Je t'ai retrouvé le lendemain matin, quand tu sortais de l’auberge.Tu étais changé... Cet homme avait éveillé quelque chose en toi, mais je ne saurais dire quoi. Tu avais un peu changé, c'est tout. Tu étais heureuse. Qui était-il ? Un Maître. Marchombre.
Il est resté quelque mois, presque un an avec toi, sans vraiment t’enseigner quoi que ce soit, puis il t’a conduit vers un énorme bâtiment caché au milieu des bois, vers le Lac Chen. Avant de disparaître il t’a dit qu’il aurait bien aimé est ton maître, mais que dans cet endroit, on te guiderait mieux qu’il le ferait sur la Voie.
Tu étais donc arrivé à l’Académie des Marchombres... Et c’’est le sourire au lèvres que tu franchis les immenses portes, de ta nouvelle vie.
Crystal, tu as aujourd'hui 19 printemps et moi, Leïla, morte depuis 2 ans, je continue de vivre en toi, et de veiller sur toi, telle la Lune, comme le disait Papa... Où avez-vous connu le forum ? je suis Éole Létoile  Présence sur le forum : 6/10 environ [PS : cette perso aussi est danseuse... si ça fait trop je l'enlèverai ] |
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